OEUVRES DE ROSA MUNDI

humanity's condition


Rosa Mundi construit un espace infini à l’intérieur des ouvrages en bois et en fer, appelés « SPHERES ARMILLARI », « DRUM » et « THE BOX », en superposant les deux autres plaques de verre plastifié qui représentent le début et la fin de la pensée humaine qui devient de du verbe à l’image, du récit au souvenir, de la symphonie au souvenir, de la note musicale au récit. Les images sont imprimées par l’artiste avec des pigments naturels et de la tempera froide, mélangés à une matière naturelle, prélevée sur les membranes des méduses. A l’intérieur de chaque œuvre, parfaitement autoportante, le
pensées de l’artiste dans les langues, définies comme mortes, d’une humanité qui nous a précédés, c’est-à-dire en araméen, persan, latin et grec ancien. Le sens intrinsèque de l’œuvre est contenu dans le concept spatial du verbe, au temps de la survie de l’œuvre et du propriétaire lui-même, au-delà de la perception humaine du collectionneur, appelé à être son gardien et principal interprète vivant. La physicalité du concept spatial, c’est-à-dire l’immatérialité de la perception de l’infini dans les œuvres de Rosa Mundi sont l’essence du «non-lieu». Rosa Mundi avec sa production artistique vise à continuer au-delà des frontières de la vision matérielle des coupes de Fontana, générant des vergetures infinies de lumière, entre transparence, imagination et superposition de regards.

SPHERES ARMILLAIRES
TREPIDATIONS ÉQUINOZIALES

SERIE SPHERE ARMILLARES | ROSONE | LOGGIATO SAN BARTOLOMEO HOTEL DE VILLE PALERMO


Rosa Mundi construit une sphère armillaire particulière, composée de trois cercles de fer elliptiques, placés l’un dans l’autre, anciennement anneaux circulaires des anciens fûts du XVe siècle conservés dans l’atmosphère magique des anciennes caves à vin du Castello di Morsasco, dans le Piémont la Via Francigena. Chacun des trois cercles trace une sphère avec sa propre écliptique imaginaire. Le premier, partant du cœur de l’armillaire, est divisé en sections correspondant aux douze signes du zodiaque. La sphère armillaire était destinée à montrer à la fois la précession et la soi-disant appréhension des équinoxes, si populaires dans les années 1400. La théorie originale de l’astronome grec Hipparque, au IIe siècle av.J.-C., sur les différents temps mis par le soleil pour atteindre l’équinoxe, du printemps au printemps, reconnaissait un mouvement lent des étoiles, parallèle à l’écliptique, dans la direction opposée au mouvement diurne de manière à provoquer le déplacement des points équinoxiaux du printemps et de l’automne. Cette théorie s’appelait la précession des équinoxes. Au cours des siècles un de suivre les scientifiques arabes pensant chronométrer le passage des équinoxes avec un avancement plus rapide de 1 à 66 ans, par rapport à celui d’Hipparque, soit de 1 à 100 ans, jusqu’à ce qu’ils théorisent un changement de vitesse de précession, comme si c’était une fonction du temps qui devait être déterminée sur la base d’observations. Avec son installation, Rosa Mundi interroge donc le jeu du temps dans l’investigation astronomique qui, comme variante mathématique, doit considérer le risque de la succession inévitable de l’imprécision du calcul humain. En même temps, il faut ajouter au jeu des formes, inventé et défini par la pensée humaine, l’inconnu supplémentaire de l’obliquité de l’écliptique, qui est également variable. L’artiste crée un lien historique et émotionnel entre le présent, le passé et le futur, où la mémoire règne en maître entre les fibres de ses œuvres et le regard du spectateur. Le long des murs intérieurs des œuvres, une inscription en tempera fluorescente naturelle révèle le message secret de l’œuvre dont le collectionneur est appelé à être le principal gardien et passeur.